Les troubles de la santé mentale ont toujours été présents. Depuis quelques années, on ose en parler. On se rend compte de l’importance d’en parler. On accepte plus facilement d’en avoir.
Un exemple de troubles mentaux
Dans l'Année Solitaire, on suit Tori Spring dans sa vie de lycéenne. Tori doit gérer ses relations compliquées, ses problèmes de famille et de santé mentale. Mais elle doit aussi gérer un groupe de farceurs dans son lycée. Le roman traite donc de plusieurs troubles mentaux. Ceux de Tori mais aussi ceux de son frère. Son frère occupe une grande place dans la vie de Tori. Elle tient beaucoup à lui et privilégie de s’occuper de ses troubles, en faisant abstraction des siens. Elle met de côté sa dépression et ses tendances suicidaires pour s’occuper de lui. Lui-même souffre d’anorexie, de dépression, de pensée suicidaire et d’automutilation. C’est seulement à la fin du livre qu’elle accepte ses troubles mentaux, après sa tentative de suicide.
“It hits me, then. I haven't ever know what I wanted out of life. Until now. I sort of want to be dead.”
L'assentiment social des troubles mentaux
Ce livre reflète la société sur plusieurs points. L’acceptation des troubles mentaux de Tori reflète la société qui commence à accepter ces troubles. Bien que la société ait encore du mal, on prévient de plus en plus les gens dessus. Les troubles mentaux sont de moins en moins tabous. On sensibilise plus, les jeunes ou plus âgés pour savoir comment réagir face à eux. Ce livre permet aussi aux jeunes d’accepter et d’oser parler de leurs troubles mentaux. Comme on suit un narrateur peu fiable, on comprends que ce n’est pas un exemple à suivre. Comme l’auteure l’a écrit à dix-sept ans, il est plus facile pour les jeunes de comprendre le message véhiculé. Le fait que les troubles de Charlie soit explicitement dit plus tôt sont un autre point. On accepte plus facilement les troubles des autres que les siens.
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